La Bièvre au début des années 1990
Au début des années 1990, en dehors de l’exception constituée par le District de La Côte Saint-André, intercommunalité existant depuis 1961, les pratiques de coopération intercommunale sont peu développées. Le territoire subit des pressions fortes (recherche par des organismes extérieurs à la plaine de Bièvre de sites d’implantation de carrières ou de décharges, de sites d’épandage de boues de stations d’épuration ou de papeterie…). Ces pressions font craindre que la Bièvre devienne un lieu vers lequel l’agglomération grenobloise « exporterait » un certain nombre de ses nuisances. Le SDAU (Schéma Directeur d’Aménagement Urbain) de la région grenobloise est en train de redéfinir son périmètre, qui engloberait désormais une partie du périmètre de la Bièvre. Ce projet inquiète un certain nombre d’élus ou d’acteurs du territoire.
Les débuts de BLE 1992 / 1993
Une association environnementaliste existait auparavant en plaine de Bièvre. Il s’agissait de Bièvre Nature, association membre du CORA (Comité Ornithologique Rhône-Alpes, ancêtre de la LPO) et de la FRAPNA. Cette association, à but essentiellement naturaliste (protection des busards cendrés, participation à la réalisation de l’atlas des oiseaux nicheurs…), ne semblait pas devoir faire face aux « défis » de l’époque, notamment en ce qui concernait les impacts environnementaux de divers projets d’aménagement. Il a donc été décidé de créer une nouvelle association avec un objet plus large : Bièvre Liers Environnement qui a été créée à La Côte Saint-André le 25 septembre 1992.
« Si des associations se sont créées, comme réponse à un problème précis (pyralène, décharge, circuit…), il n’existait pas dans notre région, d’association d’environnement « généraliste »… Ainsi toute personne sensibilisée à ces problèmes pourra trouver (au sein de l’association Bièvre Liers Environnement) le cadre d’échange et d’action qui manquait jusqu’alors. »(Extrait du compte-rendu de l’Assemblée Générale constitutive)
Les objets de la nouvelle association sont :
– Participer à la protection et à l’amélioration du cadre de vie.
– Œuvrer pour que le développement local soit compatible avec la qualité de la vie et le respect de l’environnement.
Pour lire les premiers statuts
L’assemblée constitutive souhaite que l’association soit représentée par un de ses adhérents dans chaque commune, adhérent qui serait « l’interlocuteur privilégié des élus et assurerait le relais avec l’association… »
Premier bureau :
- Président : Christian Villard
- Vice-présidente : Marie-Christine Veyron
- Secrétaire : Marie-Christine Pénelon
- Trésorière : Sylvie Bouvier-Rambaud
La nouvelle association demande à siéger à la commission « Environnement » du District de La Côte Saint-André.
Pour une association nouvelle, les thèmes de travail ne manquaient pas :
- projet de création de ce qui deviendra par la suite l’axe de Bièvre,
- projet d’implantation d’un golf en bordure de la zone humide de Faramans,
- installation d’une déchetterie à La Côte Saint-André,
- projet d’extension de la décharge de Penol,
- installation d’un lagunage à Commelle,
- plantation de haies à la suite du remembrement de Saint Siméon de Bressieux,
…et bien sûr le projet de centre d’enfouissement de déchets industriels de classe 1 à Izeaux : au cours du premier Conseil d’Administration, des représentants du Comité d’Izeaux viennent exposer la situation.
Des commissions sont constituées : déchetterie, eau, golf, transports, haies et remembrement. L’association rencontre les élus du territoire et participe aux enquêtes publiques (axe de Bièvre, pour lequel un « contre-projet » est proposé…).
1994 / 1995
Très rapidement, les administrateurs de l’association se rendent compte que BLE ne doit pas s’en tenir à une attitude purement défensive. Elle doit être, sur les divers dossiers, force de proposition.
« En effet au cours du travail de l’année précédente, nous avons souvent été conduits, sur des dossiers précis, à aller au-delà d’une simple opposition en proposant d’autres solutions que celles retenues. » (lettre aux adhérents du 23 novembre 1993).
Des analyses de fond vont donc être menées concernant : des problématiques d’aménagement du territoire (notamment à propos des dossiers suivis), le traitement des déchets (à propos d’Izeaux mais aussi de décharges sauvages, encore nombreuses sur le territoire à cette époque ou d’épandages de boues de papeterie) ou l’histoire du territoire (conférence de Philippe Lambelain le 16 mars 1994).
BLE demande à participer aux commissions de travail de BVA (Bièvre Valloire Avenir), association qui deviendra par la suite le Pays de Bièvre Valloire. Un représentant de l’association est membre du bureau.
L’association ne délaisse pas pour autant les sujets naturalistes :
- organisation en collaboration avec le CORA de la projection du film « La plaine aux busards » à St Siméon de Bressieux en avril 1994 qui rassemble une centaine de personnes.
- réalisation d’une étude très complète portant sur la mise en valeur de la roselière de Faramans et sur une possible exploitation pédagogique, d’abord en collaboration avec le CORA et la Commune de Faramans, puis avec le district de La Côte Saint-André et des stagiaires option « Gestion des espaces naturels » du Centre de Formation Professionnelle Agricole (CFPPA) de La Côte Saint André. Un sentier d’interprétation sera inauguré à l’automne 1996.
Un groupement de 11 associations est créée en janvier 1995, LIANE (Liaison et Information des Associations pour la Nature et l’Environnement ), dans le but de s’ « informer mutuellement, agir de concert, représenter plus de poids et multiplier (nos) compétences » (compte rendu AG de novembre 1994). Un des objectifs de cette nouvelle structure est de faire échec au projet de décharge à Izeaux. Un bulletin commence à être publié.
19 mai 1995 : BLE invite le Comité d’Izeaux pour une réunion publique à La Côte Saint-André :
« Quelle eau demain en Bièvre Valloire ? Ou pourquoi faire échec à la décharge d’Izeaux ».
1996
Février 1996, le CA, suite à l’Assemblée Générale, désigne un nouveau président, Philippe Lambelain.
L’épandage des boues sur les terrains agricoles est un des dossiers « chauds » du moment. En 1995, 35 000 tonnes de boues sont épandues dans la Bièvre (boues de papeterie : 27 000 tonnes, boues de stations d’épuration urbaines : 7 000 tonnes, composts urbains à partir d’ordures ménagères : 1 000 tonnes, ces derniers ayant une qualité environnementale plus qu’approximative). BLE alerte les élus , participe à la commission de suivi de la FRAPNA….
L’association participe aux enquêtes d’utilité publique (carrière de Sillans), donne son avis sur les projets d’aménagement, notamment des projets impactant des zones humides (projet d’infiltration du ruisseau des Eydoches sur la commune de Penol).
Face à l’inflation de demandes d’autorisation de carrières, devant le nombre de décharges anciennes et de celles qui sont en projet (dont les 150 ha d’Izeaux pour 3 Millions de m3 de déchets) ou devant le volume croissant de boues de différentes origines pour lesquelles on cherche en Bièvre des lieux d’épandage – tous ces projets constituant des menaces pour la qualité de l’eau de la nappe phréatique – on voit dès l’automne 1996 apparaître l’idée de réaliser un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sur le bassin versant de la nappe phréatique Bièvre Liers Valloire (lettre au sénateur Boyer de Philippe Lambelain, président de BLE).
BLE est un partenaire reconnu du lycée agricole de La Côte Saint-André :
- en participant au comité de pilotage de l’opération « Démonstration Agri-Environnement », une expérimentation pour une autre agriculture réalisée sur la ferme expérimentale
- en étant destinataire du rendu de l’étude réalisée sur le traitement des déchets en Bièvre, étude réalisée sous forme de travaux de groupe par les élèves du BTS Gestion et Protection de la Nature
- en accueillant des stagiaires en formation BTS Gestion et Protection de la Nature
Retour du castor sur le territoire :
« Depuis près de 2 mois, l’association est en effervescence. Suite à une série d’informations sur la présence de castors sur le territoire des communes d’Arzay et de Pommier de Beaurepaire, un travail de prospection a été effectué en partenariat avec la commission faune de la FRAPNA. Aucun doute n’est permis : le castor est là ! …. L’association a décidé de mener une étude ces prochaines années pour faciliter le retour de ce sympathique animal…. Le castor, rappelons-le, est l’animal qui a donné son nom à la Bièvre : du gaulois beberos ou du latin beber, le nom est devenu Bièvre au Moyen-Age ou à l’époque moderne. » (Feuille de liaison, juin 1996 / La feuille de liaison est à destination des adhérents).
BLE accueille un stagiaire de la Maison Nationale de l’Eau et de la Pêche dans le but de réaliser une étude qui sera bouclée au cours du premier semestre de 1997 : «Etude et prévention des impacts de la colonisation des castors sur le milieu naturel en haute Varèze ». Suite à cette étude une réunion publique est organisée par l’association à Saint Julien de l’Herms.
1997
BVA (Bièvre Valloire Avenir) devient le Pays de Bièvre Valloire. Est mis en place un Conseil Economique et Social incluant associations et socio-professionnels pour être un lieu de réflexion et de propositions sur des thèmes proposés par les élus. BLE sollicite l’ensemble des associations de protection de l’environnement du territoire du Pays de Bièvre Valloire pour qu’un représentant unique soit proposé. Seront désignés comme titulaire Christian Villard pour BLE et comme suppléants Max Barbagallo du Comité d’Izeaux et Daniel Merienne de l’Association des Chambarans.
On commence à étudier la possibilité d’embaucher un animateur pour intervenir dans les écoles (CA du 11 avril). Dans le courant de l’année, BLE adhère au Réseau Education Nature de la FRAPNA. Un dossier de CES (Contrat Emploi Solidarité) est constitué pour pouvoir embaucher un salarié pour 6 mois. Parallèlement une demande est faite pour que le Syndicat Mixte Bièvre Valloire embauche un « emploi jeune » pour des taches d’animation et d’aide au fonctionnement de l’association. Une étude réalisée par la FRAPNA évalue les besoins d’animation dans et hors le cadre scolaire à 36 demi-journées par an.
Mai : sortie « Orchidées des Marais » animée par Philippe Lambelain
Une commission « Alimentation / Santé » est constituée dont l’objet est d’
« agir pour une meilleure alimentation et la prévention des maladies en proposant l’intervention d’une diététicienne, de médecins ; en mettant à disposition une médiathèque sur ces thèmes ; en participant à l’organisation de l’approvisionnement en produits biologiques.. » (AG du 3 octobre 1997)
Projet de « Maison des eaux douces » à Faramans :
La FRAPNA portait depuis plusieurs années un projet d’élevage pour l’étude et la réintroduction de loutres en rivières. Le projet comportait également un volet éducatif avec ouverture au public d’une partie de l’élevage.
BLE propose pour ce projet la « base de loisirs » de Faramans.
Le District de La Côte Saint-André s’engage en mettant à disposition des bâtiments et du terrain. Le Pays de Bièvre Valloire qui reprend à sa charge la base de loisirs prévoit de consacrer une partie du budget à la « Maison des loutres ». D’autres structures sont partenaires : fédération de pêche, fédération de chasse, WWF, Conseil Général de l’Isère, Agence de l’eau, la DIREN ( DIrection Régionale de l’Environnement), CNR (Compagnie Nationale du Rhône) ainsi que des sponsors privés. La Fédération de pêche souhaiterait utiliser la structure pour l’élevage d’espèces en voie de disparition (esturgeon, barbeau, alose, anguille, apron du Rhône mais aussi des espèces plus locales : truite des Eydoches ou écrevisse à pattes blanches). C’est l’ADAPRA (Association pour le développement de l’aquaculture et de la pêche en Rhône-Alpes) qui serait l’opérateur pour ce volet du projet.
Le projet pourrait s’élargir à un site de type « Maison de la nature » recensant les ressources naturelles et patrimoniales de la Bièvre, du Liers, de la Valloire, des Chambarans et des Bonnevaux. C’est un énorme projet qui nécessite un budget global d’environ 4 Millions de francs .
Le District s’engage dans la rédaction de cahiers de charges en vue de rechercher un bureau d’études ; ces cahiers des charges sont répartis entre plusieurs partenaires selon le domaine concerné. BLE constitue une commission pour travailler sur le cahier des charges du pôle animation.
Il est prévu à ce moment-là de faire réaliser l’étude dans le courant de l’année 1998 pour un démarrage des travaux début 1999. Un « état des lieux du bassin des Eydoches » (plaine du Liers) sera établi dans le courant de l’année 1998.
1998
Nettoyage d’une décharge sauvage à « La Montagne » de St Hilaire de La Côte : 51 m3 évacués (fûts, voiture, électroménager, pneus….) avec l’aide d’habitants des communes environnantes. BLE communique largement sur cette opération dans une période où presque rien n’est encore fait pour la gestion des déchets : pas de tri, une déchetterie à La Côte Saint-André accessible seulement pour les habitants des communes qui ont adhéré (ce qui n’est pas le cas de la Commune de Saint-Hilaire).
Morts de plusieurs animaux (bovins,chiens, chevreuil) sur la partie est de la Bièvre : les épandages de boues sont suspectés
Commission « Alimentation / Santé » : Les membres se réunissent 8 fois au cours de l’année. Plusieurs actions sont organisées : soirée dégustation de cuisine macrobiotique, information sur les huiles essentielles, réunion publique sur la méthode d’alimentation Kousmine, visite d’une exploitation agricole produisant des huiles essentielles et des cosmétiques, conférence / débat sur les aliments transgéniques. Cette commission fonctionnera plusieurs années au rythme d’une dizaine de rencontres annuelles, chacune consacrée à un sujet particulier.
En Novembre, le président de l’association participe à un voyage d’étude sur plusieurs sites européens dans le cadre du projet de « Maison des Eaux Douces » de Faramans.
Carrière de Commelle : Ancienne carrière, puis décharge communale, le CORA y découvre une importante colonie de tritons (tritons palmés, tritons alpestres , ainsi que des tritons crêtés, espèce rare en Isère). Se pose la question du nettoyage et de la réhabilitation du site (plusieurs réunions entre la municipalité, BLE, la FRAPNA et le CORA).
Une quarantaine d’animations en milieu scolaire (écoles, collèges..) sont assurées. La question du recrutement d’un animateur se pose à nouveau. Les statuts de l’association sont modifiés dans cette éventualité : article 2, deuxième alinéa:
« Œuvrer pour que le développement local soit compatible avec la qualité de vie et le respect de l’environnement, notamment par des actions d’information, de formation et d’éducation. »
Le projet d’installation d’un centre d’entraînement au tir (Fédération Française de Tir, Fédération de Ball-Trap) mobilise BLE au côté d’une association constituée localement (Association pour la Sauvegarde des Environs du Château Rocher). Ce projet ne sera finalement pas réalisé : il réapparaîtra cependant dans les années suivantes sur d’autres communes de la Bièvre (notamment à St Geoirs en 1999).
Projet de réhabilitation de la zone humide de Chardonnière à St Siméon de Bressieux, projet à double objectif : d’une part réhabiliter une zone humide et en faire un lieu d’observation, d’autre part retenir les crues décennales de la Rivière Vieille qui causent régulièrement des nuisances dans le village de Saint-Siméon. Un sentier didactique viendrait enrichir le lieu, ce qui pourrait contribuer au développement des animations nature assurées par l’association.
1999 / 2000
Changement de président : Marie-Christine Pénelon remplace Philippe Lambelain
« Printemps de l’environnement » : Une manifestation publique est organisée le samedi 5 juin sous les halles de La Côte Saint-André : foire- exposition, conférences, vente de livres (Terre Vivante notamment), animations. Divers exposants sont présents : producteurs bio, artisans, associations de solidarité, installateur d’énergies renouvelables, construction en terre, mais aussi le SICTOM de la Bièvre (qui est en train de mettre en place les « points propres » destiné au tri sélectif), la station d’épuration des Charpillates entrée récemment en service. Les conférences concernent les OGM, l’alimentation, la santé. La commission « Alimentation, santé » prend une part prépondérante dans l’organisation et la tenue du « point restauration ».
BLE adhère au Réseau Patrimoine Naturel de la FRAPNA (qui réalise une plaquette de présentation des associations iséroises à compétence naturaliste)….et cherche un adhérent qui pourrait suivre le dossier.
Le Syndicat Mixte Bièvre Valloire, saisi d’une demande d’aide à la création d’un emploi d’animateur-environnement, répond qu’il n’a pas les compétences pour « prendre en charge et aider au fonctionnement des associations présentes sur les 61 communes du Pays de Bièvre Valloire », en oubliant la part prise par BLE au processus qui a abouti à la création du Syndicat Mixte (participation à BVA, présence dans le comité économique et social).
Devant la multiplication des dossiers, le CA décide de faire du SAGE et des déchets des dossiers prioritaires. Il est proposé aux associations Comité d’Izeaux et Sauvegarde des Chambarans de constituer une commission de travail sur les déchets, à l’image d’une commission inter-associations « transports en Bièvre » qui se réunit efficacement depuis plusieurs années et à laquelle BLE participe. Dans le cadre de la révision du Plan départemental d’élimination des déchets, il est urgent qu’un groupe se mette rapidement au travail sur cette question, d’autant qu’est évoquée la possibilité d’installation d’un incinérateur d’ordures ménagères sur le territoire.
Le 27 mai 2000, deuxième édition du « Printemps de l’environnement » sous les halles de La Côte Saint-André : succès public plus mitigé que pour la première édition…
Novembre : conférence de François Boursier, universitaire et économiste lyonnais, au Lycée Agricole de La Côte Saint-André : « La mondialisation et notre vie quotidienne »
SAGE : plusieurs réunions préparatoires ont lieu à l’automne dans le but d’établir un cahier des charges pour faire réaliser un état des lieux par un bureau d’études. Les associations de protection de l’environnement sont représentées par 2 personnes, l’une au titre de LIANE, l’autre pour BLE.
Le projet de « Maison des Eaux Douces » est abandonné.
2001 / 2002
Président : Patrick Pecoraro
Suite à une demande des associations, le SICTOM (Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères) de la Bièvre accepte leur représentation à titre consultatif (3 personnes).
En septembre, sortie nature : de Saint-Pierre de Bressieux à l’étang des Essarts.
La commission « Alimentation santé » organise deux conférences (la géobiologie et la méthode d’alimentation Kousmine) qui ont un certain succès : 50 à 60 personnes à chaque fois. Elle n’a pas tenu de réunions régulières au cours de l’année et, souhaitant les relancer, diffuse un questionnaire pour recenser les demandes des adhérents.
Octobre : les élus chargés de l’environnement dans les communes du District de La Côte Saint-André sont conviés à une réunion par l’association pour échanger informations et préoccupations environnementales.
Non à l’incinération des ordures ménagères !
En décembre 2001, réunion publique à Saint Siméon de Bressieux : « Traitement des déchets, l’incinération : une fausse bonne solution ». Plusieurs membres de l’association ont assisté en mai à une conférence donnée par un représentant du CNIID ( Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets) à St Marcellin où un incinérateur obsolète et terriblement polluant vient d’être fermé. La menace se précisant sur la plaine de Bièvre, il est décidé de faire appel au CNIID pour animer une réunion publique sur le sujet. Un tract est largement diffusé auprès de la population pour annoncer la réunion, donner quelques informations sur l’incinération, faire part de propositions alternatives. Les élus sont invités. Une centaine de personnes assistent à la réunion.
Une étude est réalisée à la demande du SICTOM de la Bièvre concernant la gestion des déchets ménagers du territoire. L’étude, réalisée par le cabinet TECSEN, comporte un état des lieux, une partie prospective (à échéance de 15 ans) et trois scénarios de gestion dont deux impliquent la construction d’une unité d’incinération. La commission « Déchets » élabore un important dossier à destination des communes adhérentes au SICTOM comportant un argumentaire ainsi qu’un dossier de presse. Dans un deuxième temps, une pétition accompagnée d’un argumentaire est diffusée auprès de la population et la profession agricole est interpellée (article dans Terre dauphinoise, le journal de la FDSEA). Les élus communautaires sont invités au début de l’été 2002.
En mars, une enquête d’utilité publique est menée sur le territoire pour des épandages, sur terrains agricoles, de boues de papeterie. Les élus rejettent massivement tout projet d’épandages supplémentaires, signe que les actions entreprises depuis plusieurs années sur le sujet portent leurs fruits.
Juin 2002 « Le printemps de l’environnement » revient après l’interruption de 2001. La manifestation est organisée à St Siméon de Bressieux sur le thème….des déchets ! La plaquette s’intitule « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! » avec, en sous-titre : « les déchets, en produire moins…réutiliser, recycler…..des alternatives à l’incinération »… certes, un peu long, mais qui a dit que la problématique des déchets était simple ?
Les écoles du territoire sont sollicitées pour un grand concours « Créer avec des objets ou matériaux de récupération. » Outre l’exposition des travaux des classes, au programme : des conférences, des « exposants-recycleurs » (associations et entreprises), le SICTOM de la Bièvre (pour les « points propres » et le centre de tri de Penol qui existent depuis peu), et des animations qui se déroulent tout au long de la journée (fabrication de paniers, jeu du tri animé par des étudiants du Lycée Agricole de La Côte Saint-André…..). Le public est au rendez-vous !
2003
22 mars 2003 : Journée de l’eau
A l’occasion de la « journée mondiale de l’eau », les associations de la Bièvre, sous l’égide de LIANE, organisent au Lycée agricole de La Côte Saint-André, une manifestation dont l’objet principal est de relancer la dynamique locale autour de la mise en place du SAGE au moment où l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée vient d’agréer le projet de périmètre.
Des animations sont réalisées dans une douzaine de classes de la plaine, du Grand Lemps à Beaurepaire, en vue de présenter une exposition de travaux d’élèves le jour de la manifestation. Les classes participantes sont accueillies le matin du 22 mars dans l’amphithéâtre du Lycée pour présenter leurs travaux et assister à la projection d’un film. Leurs travaux sont récompensés par un jury d’officiels présidé par Georges Colombier, député de l’Isère.
L’après-midi débute par une conférence du directeur de la Communauté de communes du Val de Drôme, en charge de l’élaboration du SAGE de la rivière Drôme, un des premiers du territoire français et se poursuit par une table ronde réunissant les principaux partenaires du futur SAGE de Bièvre Valloire (services de l’Etat et élus). En soirée, une conférence « grand public » est réalisée par un universitaire sur le thème « Etat mondial de la ressource en eau douce, enjeux et stratégie ».
En amont de la journée, le Syndicat mixte Bièvre Valloire diffuse dans toutes les communes faisant partie du périmètre du SAGE un numéro spécial « L‘eau en Pays de Bièvre Valloire ». Le Dauphiné Libéré rend largement compte de l’événement.
La commission déchets se renforce avec la participation d’autres associations présentes en Bièvre (Comité d’Izeaux, APE Apprieu, Association Pour le Cadre de vie de Sillans). Les associations rencontrent à plusieurs reprises le bureau d’étude chargé de faire des propositions concernant le traitement des déchets en Bièvre. Parallèlement aux études en cours, le SICTOM fait étudier des scénarios de traitement sans incinération : un comité de pilotage est constitué dans lequel les associations sont largement représentées. Dans le cadre de la manifestation « Printemps de l’environnement » organisée cette année-là à Viriville sont organisées :
- une conférence publique « Les alternatives à l’incinération des ordures ménagères » (intervention de Jean Reynaud, rudologue (= spécialiste de la gestion des déchets).
- une conférence de presse
- une action d’information en direction du public qui se déroulera sur plusieurs semaines aux sorties des supermarchés « Ici, vous achetez vos futurs déchets » .
L’arrêté préfectoral fixant le périmètre du SAGE est publié à l’automne.
2004
BLE adhère au Comité de soutien des « Trois de St Georges » inculpés à la suite du fauchage d’un champ d’OGM à Saint George d’Espéranche dont le procès est imminent. Une soirée de soutien « Musique et chansons » est organisée à La Frette. BLE s’associe à la campagne en direction des candidats aux élections régionales « Pour une Europe et des régions sans OGM ».
Printemps de l’Environnement
La manifestation est accueillie à Pajay sur la ferme de Claire et Jean-Luc Point le dimanche 20 juin sur le thème « Les sols et l’eau en Bièvre Valloire ».
Elle est précédée le vendredi soir par une conférence de Serge Vallet, docteur es-science en pédologie et environnement « La goutte d’eau, la motte de terre et le vermisseau » qui se déroule au gymnase de Pajay. Quelques jours auparavant les associations de protection de l’environnement ont tenu une réunion publique à St Siméon de Bressieux pour présenter leur lecture de la dernière étude que le SICTOM a fait réaliser concernant le choix d’une unité de traitement des déchets ménagers en centre Isère, étude suivie par comité de pilotage dans lequel les associations de protection de l’environnement étaient largement représentées.
Education à l’environnement
Des animations ont été réalisées au cours des années scolaires 2002 / 2003 et 2003 / 2004 à St Siméon de Bressieux dans le cadre des CEL (Contrats Educatifs Locaux ) pilotés jusque- là par les communes. Les Communautés de Communes ayant repris cette compétence, BLE espère que ce type d’action pourra se développer de manière à pérenniser un poste d’animateur.
Formations sur l’eau
Un programme de conférences est organisé avec le CFPPA (Centre de Formation Professionnelle Agricole de La Côte Saint André) destiné aux adhérents d’associations et aux élus du secteur désireux de s’impliquer dans les commissions du SAGE Bièvre Valloire qui vont prochainement se mettre en place et qui seront largement ouvertes aux personnes désirant y participer. Le programme (8 réunions) se déroule sur l’année scolaire 2004 / 2005. Le programme alterne des interventions générales sur les problématiques liées à l’eau (organisation de la gestion de l’eau en France, hydrologie de la plaine de Bièvre..). Un deuxième programme sera conduit au cours de l’année scolaire 2005 / 2006, puis en troisième en 2006 / 2007. Programmes des 3 cycles de formation.
Déchets
En octobre le nouveau PDED (Plan Départemental d’Elimination des Déchets) est mis à l’enquête d’utilité publique. Un avis est émis par la commission interassociations sur les déchets et remis au Commissaire Enquêteur au nom de LIANE.
Dernière ligne droite pour le choix du mode de traitement des déchets en Bièvre : la décision est annoncée pour la mi-décembre. Une nouvelle réunion publique a lieu à St Etienne de St Geoirs. Des courriers sont envoyés par les associations aux Maires, au président du SICTOM. Plusieurs communes (Marcilolles, St Etienne de St Geoirs..) prennent des délibérations pour refuser l’implantation d’un incinérateur sur leur territoire. Une pétition comportant plus de 2600 signatures est remise au SICTOM. La population est appelée à manifester devant la salle où les délégués des communes au SICTOM se réunissent : la décision est reportée.
Début 2005, quatre nouvelles réunions publiques sont organisées. Un dossier est élaboré pour présenter des modes de gestion des déchets ménagers choisis par diverses collectivités sans recours à l’incinération. Le dossier est envoyé aux 145 communes adhérentes du SICTOM Centre Isère. La commission « déchets » comprend maintenant des adhérents de 6 associations (BLE, Comité d’Izeaux, APSC Sillans, APE Apprieu, SOS déchets, Grésivaudan Sud Ecologie).
2005
Présidente Stéphanie Blachon
En juin : première réunion d’une commission inter-associations sur l’eau, destinée à épauler le représentant de la FRAPNA à la Commission Locale de l’Eau du SAGE Bièvre-Valloire ainsi que les personnes qui participeront aux commissions de travail du SAGE.
En septembre, deuxième soirée de soutien aux faucheurs d’OGM « trois de St Georges ». (3 st georges 2005) qui seront relaxés en octobre par un jugement de la Cour d’appel , Monsanto étant débouté de ses prétentions en dommages et intérêts. Le jugement sera confirmé par la Cour de Cassation dans le courant de l’année 2006.
Le CA de BLE, très investi sur le dossier « déchets » décide de ne pas organiser la manifestation « printemps de l’environnement » en 2005. En revanche est projetée une journée en septembre autour du compostage, thème qui constitue un enjeu central dans la problématique des déchets et qui semble particulièrement intéressant à développer dans une région essentiellement rurale. La manifestation envisagée n’aura pas lieu. En revanche un groupe de travail se constitue dans le but d’élaborer une véritable stratégie de communication sur le thème du compostage : réalisation de panneaux d’information « grand public », organisation d’animations dans les écoles.
En octobre, première soirée du deuxième cycle de formations « eau », organisé en lien avec le Centre de Formation Professionnelle Agricole (6 réunions jusqu’en juin 2006).
La Commission Locale d’Information et de Suivi (CLIS) du centre d’enfouissement des déchets ménagers de Penol est relancée par le préfet, suite à un recours des associations. Des travaux de mise aux normes sont engagés, notamment pour résoudre le problème des lixiviats (écoulements issus des déchets) qui se déversaient jusque- là directement dans le milieu naturel avec des risques d’impacts sur la nappe phréatique.
Une enquête d’utilité publique est menée concernant un projet de deuxième décharge, gérée, celle-là par une société privée : opposition des associations. Le projet, malgré l’avis favorable des Commissaires enquêteurs, sera abandonné dans le courant de l’année 2006.
L’année 2005 se termine sur deux bonnes nouvelles pour la Bièvre :
- le projet d’incinérateur est abandonné, le SICTOM s’orientant vers la solution d’une mise en décharge après « stabilisation » des ordures ménagères.
- après 18 ans de luttes, la page d’Izeaux semble se tourner, les services de l’Etat s’orientant vers la recherche d’un nouveau site .
2006
Les panneaux d’information sur le compostage (« un trésor dans ma poubelle ») circulent largement sur la Bièvre et les territoires voisins (Beaurepaire, St Siméon de Bressieux, Gillonnay, Centre de tri de Penol, Montseveroux, Murinais, St Marcellin, festival de l’Albenc, Izeaux, St Antoine, La Tour du Pin, La Côte Saint-André, Beaucroissant…). Les premières animations sont réalisées dans les écoles (Beaurepaire, le Grand Lemps, Burcin, Beaucroissant )
Automne : premières réunions des commissions de travail du SAGE (BLE aura des représentants dans toutes les commissions) début du troisième cycle des formations sur l’eau. La commission « eau » se réunit plusieurs fois au cours de l’année. Salvatore Sanfilippo, du comité d’Izeaux, représentera les associations au SAGE (désigné par la FRAPNA Isère).
La recherche d’un site alternatif à Izeaux s’oriente vers les Chambarans : trois sites sont retenus sur la commune de Roybon, ce qui soulève l’opposition du conseil municipal.
En 2006, BLE adhérait à : LIANE, FRAPNA, RENE (Réseau d’Education à la Nature et à l’Environnement), Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs, Comité de soutien des trois de St Georges, Réseau Sortir du Nucléaire, CNIID (Centre National d’information Indépendante du les Déchets).
BLE était représenté : au Comité de suivi pour l’aéroport Grenoble St Geoirs, à la CLISS de Penol (Commission Locale d’Information, de Suivi et de Sécurité), à la commission de traitement des déchets du PDED (Plan Départemental d’Elimination des Déchets), aux commissions du SAGE, au Comité de pilotage pour la redevance incitative sur la communauté de Communes de Beaurepaire, au Comité de pilotage de la Tourbière des Planchettes et à celui des Fontaines de Beaufort.
2007 / 2008
2007 Michel Dioudonnat président
Suite à la relaxe des trois faucheurs de St Georges d’Espéranche, leur comité de soutien s’est dissous. BLE adhère au CIRO (Collectif Isérois de Résistance aux OGM) et participe aux campagnes. Des parcelles de cultures OGM sont repérées notamment sur les cantons du Grand Lemps et de St Jean de Bournay. BLE est chargé de la coordination des actions sur le canton de St Jean de Bournay.
Dans le cadre de la recherche de sites alternatifs à Izeaux, les Chambarans se mobilisent. A l’occasion d’une réunion publique organisée à St Antoine par SOS déchets, Guy Faure, hydrogéologque, fait état de menaces sur la nappe phréatique alimentant la plaine de Valence. Les habitants de Brion boycottent le premier tour des élections législatives. Le Conseil Général se positionne contre le projet, estimant que cet équipement ferait peser « des menaces sur les ressources en eau potable du secteur » et que ses routes sont « inadaptées à une forte circulation de poids lourds transportant des déchets ».
16 octobre : conférence d’André Pochon au Lycée agricole de La Côte Saint-André, réunion coorganisée par BLE, la FRANA et Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs.
« André Pochon, paysan breton, témoigne qu’une autre agriculture, économe, saine, productive est possible. Depuis 40 ans, preuves à l’appui, il martèle qu’un élevage à taille humaine est compatible avec de bon revenus et respecte l’environnement. »
Mise à l’enquête publique du nouveau PDED élaboré dans le cadre d’une compétence nouvelle du Conseil Général de l’Isère : position des associations représentées au comité qui en a piloté l’élaboration.
L’exposition sur le compostage continue de circuler (Nantoin, Lycée agricole, Marcilloles, St Romain de Surieu). Elle est prêtée à la FRAPNA pour accompagner des animations réalisées dans l’agglomération grenobloise.
2009 / 2012
Projet de développement du compostage domestique
Le SICTOM souhaite développer le compostage individuel par la mise en place d’un large programme d’information (tenue de stands, réunions publiques, animation d’un réseau de guide-composteurs, animations dans les écoles, développement des composts collectifs ou de cantine…). Un projet est élaboré pour 3 ans (2010 à 2012) pour lequel des subventions de l’ADEME et de la Région sont demandées. Le SICTOM propose à BLE de réaliser le projet sous forme de prestations de services rémunérées.
Une assemblée générale extraordinaire, tenue en mai, valide l’engagement de BLE auprès du SICTOM.
Des animations seront réalisées sur les 3 années du programme auprès du grand public et avec les scolaires dans 92 classes du territoire (66 % des écoles primaires).
Des outils de communication sont élaborés (« Et si nous faisions notre compost »), une conférence est organisée au lycée agricole en mars 2011 (« Le paillage et le compostage au jardin ») suivie de la présentation du compost de cantine du lycée.
Projet de Center Parcs de Roybon : contribution de BLE à l’enquête d’utilité publique concernant la demande de permis de construire (juin 2010).
2011
Président Claude Thierry
Février 2011 : en collaboration avec la bibliothèque et la commune de Viriville, organisation d’une soirée où plusieurs films du Festival décentralisé « Nature et environnement » sont projetés, dont « La magie des haies » qui deviendra, par la suite, un des thèmes de travail de l’association.
Un projet de promotion de « haies diversifiées » est déposé dans le cadre du CDDRA (Contrat de Développement Durable Rhône Alpes) auprès du Syndicat Mixte Bièvre Valloire en association avec l’association Bièvre Végétal (pépiniéristes et horticulteurs de Bièvre Valloire) : ce projet débouchera sur la publication du Guide de plantation des haies en Bièvre Valloire à l’automne 2015.
Sur le territoire de la communauté de communes de Beaurepaire, une redevance incitative est mise en place pour la collecte des ordures ménagères. BLE est représenté au Comité de pilotage depuis sa création. En 2011, il est constaté une diminution de 46% de la quantité d’ordures ménagères mises en décharge.
En novembre , première participation de BLE à la semaine européenne de réduction des déchets. Stéphanie Blachon propose un atelier de fabrication de lombricomposteur qui se déroule à Beaurepaire et accueille une vingtaine de personnes.
Le SICTOM met en place à Penol une unité de traitement mécano-biologique des déchets ménagers qui a pour fonction de séparer la partie fermentescible des déchets ménagers et de les stabiliser par compostage, ceci afin d’éviter la production de biogaz dans le centre d’enfouissement et de se conformer à la législation. BLE émet des réserves quant à l’utilisation future des composts obtenus par ce procédé.
Mars 2012 : réunion publique « Pourquoi et comment sortir du nucléaire ? » précédé de la projection du film « Un climat d’espoir » qui aborde la question du nucléaire en lien avec les changements climatiques. L’association participe le dimanche 11 mars à la chaîne humaine pour sortir du nucléaire organisée entre Lyon et Avignon par le réseau « Sortir du nucléaire » et participe à la journée nationale d’action du 13 octobre.
Dans le cadre de la semaine de réduction des déchets, plusieurs actions sont menées en lien avec le Centre Social de La Côte Saint-André (fête de la soupe, tenue d’un stand sur le marché, atelier de fabrication de lombricomposteurs…)
Le 7 octobre BLE fête ses 20 ans d’existence
Balade animée « sur les hauteurs d’Ornacieux », pique-nique , musiques et danses traditionnelles l’après-midi…
2014-2019 : les années Jardin Mercier
En 2013, l’association d’insertion sociale Jard’Issue cesse ses activités. Le jardin Mercier, situé à La Côte Saint-André, 1, rue Victor Hugo, se retrouve en friche. La mairie de La Côte propose à BLE de faire un jardin partagé. Une convention a été signée avec le Centre Communal des Affaires Sociales et la mairie de La Côte Saint-André le 17 juin 2014.
Le jardin Mercier est un lieu de jardinage éco-responsable, de rencontre et d’échange de pratiques pour les jardiniers afin de sensibiliser à des thématiques mobilisant l’association : protection de l’eau, des sols, de la biodiversité, alimentation et gaspillage alimentaire…
Le jardin connaîtra des hauts et des bas en terme de fréquentation et les deux bénévoles qui s’en occupent s’épuiseront. Mais pour BLE, cet espace a été l’occasion de belles animations, trocs de plants, formation et a servi de lieu de réunion. Il a donné une certaine visibilité à l’association également.
En 2019, le terrain est vendu à l’APAJH pour la construction d’hébergements pour personnes handicapées.